Plus vif que l'ironie aux conques vierges de l'innocence

Publié le par Jeanne Djoumpey

Que sauras-tu jamais de la marelle cosmique des étoiles?

J'irai boire leur silence nacré

En ces nuits que je vis au-devant de moi-même;

J'aurai dans les cheveux ce parfum d'arc-en ciel que m'apportent leurs ailes de brume, leurs élytres de terre fraîchement labourée...

J'irai les caresser au fin fond des yeux du crapaud...

Que sauras-tu jamais des symphonies secrètes, où tel un rite initiatique, l'espace m'enveloppe des poignards du silence?

De ces vacarmes imperceptibles à fleur de terre, à fleur de vide, ne disant rien d'autre qu'eux-mêmes,

et rien non plus, sans ma présence, de l'ironie de  n'être pas rivière...

 

Jeanne Djoumpey

Publié dans P...poésie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article